MES DEUX PREMIERS MOIS DE CHÔMAGE POST-ÉTUDES

J’ai terminé mes études ainsi que mon alternance fin août et j’ai décidé aujourd’hui de vous parler de mes deux premiers mois de chômage. J’ai posté une story début septembre où je vous parlais de mon état d’esprit par rapport au fait de ne pas travailler et d’être dans le flou. J’avais reçu beaucoup de réactions. Je me suis alors rendue compte que j’étais loin d’être la seule dans ce cas. J’ai pu échanger avec plusieurs d’entre vous et cela m’a fait beaucoup de bien que l’on partage nos inquiétudes ensemble.

J’étais stressée (et je le suis encore aujourd’hui), j’avais peur de ne jamais trouver de travail et surtout je me sentais inutile chez moi. L’avantage de l’alternance est que vous êtes considéré(e) comme un salarié de l’entreprise. Ainsi, si à la fin de votre année, vous ne trouvez pas de travail, vous avez le droit au chômage. Ce qui est quand même assez cool, disons-le.

Une semaine avant la fin de mon alternance, je passais un entretien qui s’était très bien passé. Je faisais même partie des deux dernières en lice pour le poste. Puis, à la fin de ma première semaine de chômage, ils m’annoncent qu’ils ont pris l’autre personne. A cet instant là, j’ai perdu le peu de confiance que j’avais en moi et surtout j’ai perdu le moral. C’était mon premier échec mais dans ma tête, ça voulait dire que j’étais nulle et que je n’allais jamais trouver de travail. Une drama queen ? Moi ? Nooooon, du tout 😉

Mon copain a terminé ses études en même temps que moi et s’est retrouvé au chômage aussi. Heureusement, on ne cherche pas dans le même domaine. Je pense que je n’aurais pas très bien supporté une sorte de compétition. Pas mal de nos copains étaient également au chômage ou n’avaient pas encore repris les cours à ce moment là. Ainsi la première semaine, on sortait pas mal. Qui dit sortie, qui coucher tard, souvent en ayant bu quelques verres et donc lever tard également. J’ai alors commencé à développer un sentiment de culpabilité. Je m’en voulais de toucher le chômage et ne pas travailler mais de sortir faire la fête. 

J’ai commencé à aller mieux niveau moral à partir du moment où j’ai compris que je devais profiter de ce temps “libre” pour faire des choses que je n’avais pas le temps de faire avant. Instagram m’a beaucoup aidé. J’ai consacré beaucoup de temps pour faire des stories, des IGTV, des photos… Ce blog également, a été une bonne thérapie. Chaque mercredi, je sors un article. C’est un rendez-vous que je me donne (et que je vous donne) chaque semaine. Dans ce mode de vie où je n’ai aucune visibilité à long terme, ça m’aide de me dire que j’ai ce rendez-vous. 

Je profite également de mon temps pour faire la cuisine, aller voir des copains, me balader… Et bien évidemment, je cherche du travail !
On continue de s’accorder une sortie le soir par semaine (sans compter le week-end). Mais du coup, je ne culpabilise plus. Ce sont des choses que je ne pourrait peut-être plus faire lorsque j’aurais trouvé du travail alors je profite. 

Tous les jours (ou presque), je mets un réveil à 8h. Mon copain adooooore. Je refuse de me lever tard la semaine, j’ai l’impression de perdre encore plus mon temps. J’ai besoin d’avoir la sensation d’avoir bien rempli ma journée. Même lorsque je ne sors pas de chez moi, je fais pas mal de choses. Je crée du contenu pour les réseaux sociaux ou pour le blog. J’apprends également à maitriser la Suite Adobe qui était encore un peu obscure début septembre. Ce blog est également l’occasion pour moi d’acquérir de nouvelles compétences. Pour ceux qui ne le savent pas, je cherche un poste dans la communication. Ainsi écrire des articles et me familiariser avec le SEO/référencement sont des choses qui me servent pour le blog mais également pour mon futur job. 

Il y a toujours des périodes où j’ai un peu moins le moral. Fin octobre a été un peu difficile. J’ai réalisé que cela faisait 2 mois que je ne trouvais pas de travail. C’est pourtant mon réflexe tous les matin. Je cherche du travail. Sur toutes les candidatures que j’envoie, je n’ai quasiment jamais de réponse. Quand j’en ai, c’est une réponse automatique qui me dit qu’on ne peut pas répondre favorablement à ma demande. La plupart du temps, c’est mon manque d’expérience qui fait qu’on ne me reçoit même pas en entretien. C’est frustrant. Je suis junior certes, mais j’ai une réelle expertise des réseaux sociaux via mon travail quotidien sur Instagram et le blog à présent. Cela ne fait même pas la différence. J’ai tellement de motivation en moi, j’ai besoin qu’une seule entreprise me fasse confiance pour démarrer. Mais ça ne vient pas. Et je reste seule avec mes remises en question et ma perte de confiance en moi.

Cependant, il y a 2-3 semaines, j’ai reçu un mail très sympa. La RH d’une entreprise à laquelle j’avais postulé m’a répondu qu’ils ne pouvaient pas me répondre favorablement car je manquais d’expérience dans leur domaine d’expertise. Néanmoins, elle m’a également écrit que mon profil était très intéressant, que je ne devais pas baisser les bras et que j’allais forcément trouver un job. J’ai enfin eu la sensation d’être considérée et de ne pas être seulement un CV sur une pile. La réponse était négative certes, mais elle avait pris le temps de me répondre et j’ai vraiment apprécié cela. 
Cela m’a vraiment remotivé et je continue de chercher activement un travail. 

Cela prendra du temps mais je vais trouver. En attendant, je profite de mon temps libre pour accomplir mes petits projets personnels. Je ne peux que vous conseiller de vous trouver des occupations. Faites des choses que vous aimez. Profitez de vos amis et de votre famille. Ce sont des moments précieux. Il y aura des hauts et des bas, des moments de faux-espoirs et des désillusions. Mais à la clé, un super job, j’en suis sûre !

N’hésitez pas à me dire si ce genre d’article, plus personnel, vous plait. Je vous en ai également écrit un sur mon expérience avec le stérilet, disponible juste ici. 

Elise 

Image de fond par Nunny